Information détaillée concernant le cours

[ Retour ]
Titre

Rencontre des doctorants II: « Une question d’interprétation ? » : l’image à l’épreuve du regard

Dates

7 décembre 2018

Lang Fr Activité en français
Organisateur(s)/trice(s)

Saida Bondini, doct., UNIL / Courtauld Institute of Art

Angela Benza, doct., UNIGe

Cyril Lécosse, MER, UNIL

Intervenant-e-s

Jan Blanc, po, UNIGe

Marije Osnabrugge, postdoc FNS, UNIGe

Cyril Lécosse, MA, UNIL

Angela Benza, doctorante UNIGe

Camilla Murgia, prem. ass. , UNIL

 

Description

Cette journée d'étude a pour objectif de réunir les historiens-nne-s de l'art de la période moderne travaillant en Suisse romande dans le cadre d'une rencontre doctorale. Dans les domaines historiques et littéraires, la Suisse romande compte plusieurs sociétés qui organisent régulièrement des rencontres entre spécialistes du Moyen-Âge tardif ou spécialistes de l'époque des Lumières. Il n'existe pas, en revanche, de structure qui permette aux historien-nne-s de l'art modernistes de se retrouver pour échanger sur des thématiques et des problématiques spécifiques à leur période. Notre journée d'étude se propose de pallier à cette lacune. Elle constitue la première étape d'un processus d'échange des savoirs que nous espérons répéter annuellement dans le cadre de la CUSO.

Afin d'orienter les interventions et les débats, nous avons choisi d'interroger les méthodologies et outils de l'interprétation qui, à disposition des chercheurs, sont censés conférer un sens à l'œuvre. Le sujet est vaste mais il permettra à chacun-e, par la confrontation des approches, de nourrir la discussion et de dynamiser les échanges. En effet l'un des principaux défis de l'historien-ne de l'art est de développer des outils d'interprétation précis, objectifs, voire innovants pour appréhender les spécificités de l'œuvre étudiée. Toutefois, il n'est pas toujours évident d'expliquer et de modéliser ces outils que ce soit dans le cadre d'un enseignement, d'une soutenance de thèse, d'un colloque ou encore lors d'un entretien pour un poste académique. Ces problématiques nous touchent donc toutes et tous à divers degrés et moments de nos carrières.

Pour favoriser les interactions, chaque participant-e choisira de structurer son analyse autour d'une œuvre ou d'un monument architectural précis. Il s'agira ainsi d'exposer les spécificités des outils d'interprétation mobilisés tout en les situant dans le champ de notre discipline. Nous sommes ouverts à toute proposition, s'inscrivant ou non, dans la liste des pistes de réflexions proposées ci-dessous. L'œuvre choisie et le titre de votre intervention, ainsi qu'une courte biographie devrons nous parvenir par courrier électronique d'ici au vendredi 9 novembre 2018, aux adresses suivantes : [email protected] et [email protected]
Pistes de réflexion possible :

 

 

Programme

UNIL, Anthropole, salle 3120

 

11h00-11h30

Un siècle d’or ? Repenser la peinture hollandaise du XVIIe siècle

Prof. Jan Blanc, professeur ordinaire – histoire de l’art de la période moderne, UNIGE

Contrairement à certaines catégories historiographiques, la notion de « siècle d’or » (gulden ou gouden eeuw) existen dans la langue néerlandaise, dès le XVIe siècle, d’abord pour désigner l’âge d’or (aetas aurea) des anciens, ensuite pour décrire l’état (réel ou idéal) de la société des Provinces-Unies au XVIIe siècle. C’est à la construction de cette notion, pour laquelle les arts occupent une place centrale, que le projet lancé en 2017 et qui court jusqu’en 2021, est consacré.

 

11h30-12h00

La migration et la mobilité des artistes et la peinture hollandaise du XVIIe siècle

Dr Marije Osnabrugge, post-doctorante FNS – UNIGE 

Au sein du projet Un siècle d’or ? Repenser la peinture hollandaise du XVIIe siècle (Université de Genève, dirigé par Jan Blanc), je prépare une étude consacrée au rôle de la migration et la mobilité des artistes (néerlandais et étrangers) pour le développement de l'art néerlandais. Afin de mieux comprendre l'importance de cette mobilité pour la production artistique et les carrières des artistes et pour la pratique artistique aux Provinces Unies en générale, il convient, entre outre, de relire la littérature artistique - notamment les vies d'artistes - et d'étudier les œuvres créés par les artistes mobiles dans la perspective de la mobilité.

12h00-13h30 déjeuner

 

salle 3128

13h30-14h00

Représentations de la pauvreté en Europe à l’époque moderne (1500-1815)
Dr Cyril Lécosse, Maître d’enseignement et de recherche suppléant, UNIL
Angela Benza, doctorante UNIGE 
Si le thème de la pauvreté est un sujet bien connu des historiens et spécialistes de la littérature, l’image du « menu peuple » a moins retenu l’attention des historiens de l’art de la période moderne. Le corpus, bien que dispersé et fort varié, est pourtant considérable. En tirant parti des avancées récentes dans le domaine des études sur la peinture de genre, la peinture d’histoire, le portrait, le paysage et les arts visuels, ce projet de colloque a pour objectif d’évaluer l’impact de cette production, d’analyser son iconographie et d’en cerner le sens, d’en préciser les débouchés et les enjeux (comiques, sentimentales, économiques, religieux, politiques etc.).

 

14h00-14h30

Art from below: artistic practices and sociability under the Empire 
Dr Camilla Murgia, Première assisante UNIL
Dr Cyril Lécosse, Maître d’enseignement et de recherche suppléant, UNIL
Si l’histoire des arts et des artistes sous l’Empire se pense en priorité à travers la commande napoléonienne, la vie artistique durant ces années s’écrit également en dehors des sphères officielles. Le Salon, le théâtre, le café, les arcades du Louvre et du Palais-royal, les espaces artistiques éphémères et en plein air, les clubs et cénacles ou encore les ateliers et les boutiques accueillent alors une intense vie artistique qui se développe en marge d’un système plus centralisé. Cette vie artistique a jusque-là été peu étudiée. Notre objet a pour but de combler cette lacune. Nous nous intéressons notamment aux stratégies, aux effets de la concurrence, aux sociabilités artistiques, aux diversités formelles et matérielles, aux modes de consommation, aux mécanismes de perméabilité qui se révèlent aux yeux de l’historien qui aime à scruter « l’histoire par le bas ». 

 

Pause Café

15h00-17h00

Discussion collective sur les idées de projets pour les années à venir (Noémi Duperron, Bérangère Poulain, Antoine Gallay, Yi-Chieh Shih, Marie-Charlotte Lamy, Saida Bondini). 

 

17h00

Verre de vin chaud au marché de Noël J

 

19h00

Repas chez XU (Rue du Petit-chêne 27

 

 

Lieu

UNIL, Anthropole, salle 3120 (matin), 3128 (après-midi)

Information
Places

20

Délai d'inscription 07.12.2018
short-url short URL

short-url URL onepage