Au-delà des douleurs de la Terre : Matières à penser, pratiques artistiques et engagements

23-24 mai 2024

Nathalie DIETSCHY

Marco Costantini, Mudac

Nathalie Dietschy, Unil 

Glenn Albrecht (anciennement professeur à l'Université de Murdoch, Australie, en vidéo conférence depuis Melbourne)

Nathalie Blanc (CNRS, Centre des Politiques de la Terre)

Marie-Ange Brayer (Centre Pompidou)

Teresa Castro (Paris 3)

Nathalie Dietschy, (UNIL) 

Sarah Koller (UNIL)

Freo Majer (Forecast)

Danièle Méaux (UJM)

Katharina Niemeyer (UQAM)

Colin Pahlisch (UNIL)

Elise Rigot (UTJ, CNRS)

Nicolas Roesch (Zoepolis)

Julie Sermon (Lyon 2 ; Manufacture)

Le colloque international interdisciplinaire « Au-delà des douleurs de la Terre : matières à penser, pratiques artistiques et engagements », organisé par la Section d'histoire de l'art (Lettres, UNIL) et le mudac réunit des spécialistes de différentes disciplines pour réfléchir aux émotions provoquées par l'urgence climatique et échanger autour des manières de les dépasser de manière créative. Comment envisager autrement nos rapports à la Terre et aux vivants ? Comment penser le monde dans le contexte actuel de l'urgence écologique ? Quels récits et quelles pratiques, notamment artistiques, ont émergé ? Comment s'engager vers des voies qui pensent les douleurs de la Terre et les dépassent ? 

Ce colloque international interdisciplinaire réunira des spécialistes de diverses disciplines ainsi que des designers pour penser notre monde et la création face aux défis climatiques. Il aura lieu les jeudi 23 mai et vendredi 24 mai 2024 à l'Université de Lausanne (bâtiment Synathlon, salle 2420) et au mudac (Plateforme 10, auditoire mudac-Photo Elysée). Le programme comprend la conférence inaugurale (par vidéoconférence) de Glenn Albrecht, ancien professeur de développement durable à l'Université de Murdoch (Australie), auteur de l'ouvrage Les émotions de la Terre (2020), à qui l'on doit le néologisme « solastagia ». En partant du constat de cette détresse ressentie face aux urgences climatiques, ce colloque invite à dépasser cette « éco-anxiété » pour échanger autour de pistes de réflexion diverses et de croiser les approches. L'après-midi du vendredi sera consacré aux travaux de doctorants et de doctorantes sur la notion plus générale d'engagement. L'urgence climatique suggère que les observations vont de pair avec une forme d'engagement. Mais au-delà de la question écologique, c'est la notion d'engagement qui sera ici posée dans un cadre plus large.

Quelles méthodes peut-on utiliser pour aborder des thématiques engagées ? Comment étudier un objet militant ? Comment se situer face à des textes théoriques engagés ? Quelle distance apporter ? Comment se positionner soi-même ? Peut-on s'engager et comment ? Et à l'inverse, peut-on ne pas s'engager dans un travail de thèse ? 

L'atelier doctoral propose de réfléchir, d'une part, aux objets d'études dont le contenu possède une composante engagée, voire militante, et vise à interroger les manières d'aborder ces objets orientés. D'autre part, cet atelier propose de poser la question plus générale de l'engagement de chacun et de chacune dans son travail de recherche, et de son rapport à son sujet d'étude dans la veine des « fan studies », des approches féministes, décoloniales, intersectionnelles, des études critiques et plus largement des « cultural studies ». Quel rapport entretient-on avec son objet de recherche et quel type d'engagement peut-il susciter ?

Ce colloque international interdisciplinaire réunira des spécialistes de diverses disciplines ainsi que des designers pour penser notre monde et la création face aux défis climatiques. Il aura lieu les jeudi 23 mai et vendredi 24 mai 2024 à l'Université de Lausanne (bâtiment Synathlon, salle 2420) et au mudac (Plateforme 10, auditoire mudac-Photo Elysée). Le programme comprend la conférence inaugurale (par vidéoconférence) de Glenn Albrecht, ancien professeur de développement durable à l'Université de Murdoch (Australie), auteur de l'ouvrage Les émotions de la Terre (2020), à qui l'on doit le néologisme « solastagia ». En partant du constat de cette détresse ressentie face aux urgences climatiques, ce colloque invite à dépasser cette « éco-anxiété » pour échanger autour de pistes de réflexion diverses et de croiser les approches. L'après-midi du vendredi sera consacré aux travaux de doctorants et de doctorantes sur la notion plus générale d'engagement. 

UNIL

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